Coignard, James

Artiste français de réputation internationale, James Coignard a d’abord été connu comme peintre avant d’être connu comme graveur. C’est une rencontre avec Henri Goetz en 1968 qui a été un point déterminant dans la carrière de l’artiste. Goetz qui vient d’inventer “la gravure au carborundum” en fait part à Coignard qui trouve dans cette nouvelle technique une façon plus directe d’aborder la gravure traditionnelle et qui permet une aussi grande liberté d’expression que la peinture. D’emblée Coignard adopte cette nouvelle technique. Ses amis Clavé, Miró, Tàpies et Papart en font autant.

Au cours des années Coignard a poussé plus loin la technique. Avec ses maîtres imprimeurs Pascal Gauvard et Nicolas Mesnil du Buisson de l’Atelier Pasnic de Paris, il atteint dans ses gravures au carborundum la spontanéité, la fraîcheur et l’originalité que l’on retrouve dans ses peintures.

La Galerie Jean-Claude Bergeron a présenté une exposition des oeuvres de James Coignard à l’automne 2002. Nous gardons un excellent souvenir de notre rencontre avec l’artiste, qui est venu à Ottawa à l’occasion du vernissage de son exposition.

Détermination linéaire

Détermination linéaire, 1975, gravure au carborundum plus techniques mixtes, signée par l’artiste et numérotée 40/60, 45,5 x 56 cm

Perturbations obliques

Perturbations obliques, 1979, gravure au carborundum, 68 x 50 cm

Directionnel sur Bleu

Directionnel sur Bleu, 2001, gravure au carborundum, Ed. 40, 44 x 56 cm.

Directionnel sur Rouge

Directionnel sur rouge, 2001, Ed. 40, gravure au carborundum, 44 x 56 cm

Deux profils vis-à-vis

Deux profils vis-à-vis, 1979, gravure au carborundum, 57 x 45 cm